Poème de minuit
Je me ramassais contre des murs la gueule enfarinée par quelques alcools non prudes mes pensées toutes dans la direction suintaient d’absorption d’un passé encore aride et visaient de reprendre les cordes des anciennes âmes errantes, la prouesse n’offrait ni prouesse ni faiblesse, seule capacité d’exciter le rien qu’il restait de respirer le suspendu et d’’attendre l’inattendu, l’écho n’était pas vaillant, et seul combattant, encore moi, frêle mais fragile, à battre des cils pour n’importe quoi. Le vent me baladait entre des branches passagères. Ou était e chemin vers l’éphémère. Cette ivresse me rendait fière de vivre. Pourquoi pas au lieu de se trainer las. Pourquoi pas si la vie ramène qu’à ça.
A mes pères, repères de mon sanctuaire, veiller sur moi mes âmes que le tourment ne me noue pas trop souvent.