Red Lign

Red Lign,
il sifflotait un air que tout le monde connaissait bien, une mélodie populaire. Il pensa toute suite que le journal pour une fois avait dépassé son score. A la une du jour, des histoires d'harcelement, un retour pour les conservateurs, juste de quoi rassurer ceux qui ressemblent aux bien pensant, des dechets rejetés en afrique, un rapport de climatologues assurant l'été toute l'année d'ici quinze à vingt ans et  un retour à l'ordre. De quel ordre?
ll sourait, ça l'amusait.

Il regardait autour de lui. Des gens comme "Lui". Comme lui, se dit-il. Des gens comme lui écraivaient dans les journaux. Mais est ce que des gens comme lui parlerait de revenir à d'anciennnes méthodes, de cet attchement à son pays.
Non, il ne croyait pas fondamentlement, que tous ces gens errant lui ressemblaient, possédaient les mêmes opinions. Ils avaient même du mal à s'exprimer avec des inconnus. D'Epuis quelques temps, il était inconvenu d'exprimer sa pensée. Non pas que ceci fut décidé, mais les gens évitaient tous sujets épineux demandant un peu plus.

Lui même hésitait toujours. A l'exception de son quotidien, de ses choix pour l'avenir, tout autre thème passait à la trappe.

Petit garçon le monde l'intéressait, l'univers. Maintenant, son monde s'échappait deux trois minutes autour de son bureau à fumer sur un blacon s'il faisait beau. Ce monotone s'installait. Et il regardait les gens comme lui courir pour retrouver leurs plannings défilés selon les horaires calculés en fonction leur moyenne de vies. Une sorte de mécanique qui se huile à coup de : "c'est sécurisant"

Il se disa qu'après un verre, ses questions ne lui tiendraient plus compagnie . Il avait le cerveau comme une passoire. Une turbulence. ça ne le lachait plus.

Lui qui ne s'était plus intéressé à ce qui l'entourait! Miantenant il ne voyait que cela...